La ligue arabe est composée par des pays qui sont économiquement influents, aussi bien que des pays beaucoup moins conséquents. Dans tous les cas, le monde arabe fait partie du paysage économique du monde et participe activement et librement aux échanges internationaux. Voici un extrait du classement sur la liberté économique dans le monde arabe.
La rencontre
La 11è conférence annuelle sur la liberté économique dans le monde arabe s’est tenue en début du mois, le 3 et 4 décembre à Rabat, au Maroc. La rencontre a été organisée par le Centre scientifique Arabe d’études et de recherches humaines (CSA-ERH), en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, l’Institut Fraser (Canada) et la Fondation internationale de recherche. Le classement se base sur les cinq critères adoptés pour l’évaluation de la liberté économique dans le monde.
Les critères
Les critères pris en considération pour établir le classement sont nombreux. Parmi eux, la loi commerciale, l’assurance des droits de propriété, les dépenses, les impôts et les projets. Pour les critères financiers, il y a la capacité d’obtenir la monnaie et les facilitions financières, la liberté de commerce au niveau international, et enfin le règlement du crédit et l’activité commerciale. Le classement concerne 21 des 22 pays du monde arabe, la Syrie étant écarté de la la liste.
Le classement
Un des fait marquant est le gain de points du Maroc qui s’est amélioré dans le classement en passant de la 14è à la 12è position. Passant d’un indice de liberté économique de 6,5 à 6,6 pour 2016, le Maroc se retrouve ex-aequo avec l’Egypte. On retrouve en bas du tableau l’Algérie qui est à la 20è position sur les 21 pays constituant le classement.
En tête du classement on constate, sans surprise, la présence des Emirats arabes unis. Suivi par la Jordanie et le Bahreïn qui sont parmi les pays les plus économiquement libre du monde arabe. Le top 5 est clôturé par le Koweït et le Liban.