L’Algérie connaît dorénavant une situation macro-économique et financière favorable. La croissance a atteint un taux record en 2003 (6,7 % du PIB ; taux moyen de 5,6% sur 2002-2004). Grâce à une politique d’endettement réservée, le poids de la dette extérieure en proportion du PIB est en diminution (35 % en 2003 contre 58,9 % en 1999).
Malgré la bonne tenue conjoncturelle des comptes publics en raison de la croissance remarquable des revenus des hydrocarbures, l’augmentation de la dépense publique, causés par des plans successifs de relance budgétaire pourrait se révéler difficilement maintenable à moyen terme. La situation reste en effet délicate en raison de la dépendance de l’Algérie vis-à-vis du prix du pétrole, tant au niveau économique (97 % des recettes d’exportations) que budgétaire.