Mohamad (SAW) dans l’Evangile et la Torah

« Nous avons envoyé bien des prophètes avant toi. Nous t’avons raconté l’histoire de certains d’entre eux et Nous Nous sommes tu sur celle des autres. Il n’appartient à aucun prophète de produire un signe sans la permission de Dieu. Et lorsque l’ordre de Dieu est donné, le verdict sera rendu en toute équité, et ce sont les négateurs qui seront les seuls perdants. » (Sourate  40 : 78)

Dans ce verset, Allah évoque clairement l’existence d’autres messagers et prophètes dont le texte sacré du coran n’évoque pas, seul vint-cinq sont cités nommément d’ailleurs on trouve les mêmes dans la bible (l’ancien testament [la Torah] et le nouveau testament [l’Evangile] mais qu’en est-il du prophète Mohammed (saw) ?

D’une part, il apparait pour beaucoup que le nom du prophète Mohammed (saw) n’est pas cité dans la bible contrairement à ce que dit le coran qui rapporte les paroles de Jésus (AS) annonçant la venue d’un prophète après lui qui s’appellerait Ahmed. Le nom même de Ahmed est sujet de controverse pour les non-arabes pour qui Ahmed et Mohamad sont deux patronymes différents alors qu’en arabe c’est la signification du nom qui importe : Jacob et lui-même Israël, cela ne fait pas de lui deux personnes distinct sans oublier que c’est le coran même qui site Ahmed et Mohammed.

D’autre part, s’il apparait que le nom du prophète Mohammed n’est pas cité dans la bible c’est pour une raison simple : il a été traduit de Ahmed (littéralement celui qui est loué) à ‘’Le loué’’ tout en sachant que les noms propres ne doivent être traduits et l’exemple de Mohamad n’est pas le seul dans la Bible, le nom même de Jésus lui-même a connu une latinisation de son nom qui se prononçait Yehoshua ou comme le cas de l’apôtre Pierre à qui Jésus à donner le surnom de Képhas (roc ou rocher en latin) mais qui s’appelait Simon en hébreu et bien d’autres noms encore.

Dans la Torah, c’est différent : le nom du prophète Mohamad y figure toujours, mais il est prononcé Mohammadim. Sachant que le suffixe ‘‘im’’ en hébreu s’emploi pour le pluriel et comme marque de respects comme c’est le cas de « Élohim » (pluriel de majesté d’Eloah) pour Allah.

Alors, rendons à César ce qui lui appartient : si les premiers traducteurs sans ou avec mauvaise fois ont altéré les textes sacrés, les générations qui les ont jalousées n’ont pas en le mérité de revenir aux imperfections qui dénote beaucoup de subjectivité et de partialité.

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