L’histoire de la bru, de la belle-mère et la grande jalousie qui existe entre les deux a toujours été le noyau de discussion dans la famille arabe. La relation entre les deux commence le jour où la belle-mère rend la première visite à la famille de la future mariée dans le but de faire connaissance avec la famille de la mariée.
Cette rencontre est souvent une rencontre masquée ou plutôt mensongère car chaque famille tente de montrer les aspects positifs. Pire encore, la discussion qui se déroule généralement entre la belle- mère et la belle-fille est fondée sur des compliments exagérés, car la fille vise le mari et la belle-mère tente de satisfaire son fils à contre cœur…les étapes se succèdent et voilà le jour où commence la vie conjugale entre la femme et son mari avec la belle-mère.
Généralement la première période est l’étape où la belle-fille et la belle-mère essayent d’éviter le petit désaccord qui pourrait exister ; où chacune des deux essaye de satisfaire l’autre à sa manière. Mais hélas cette situation ne persiste pas dans la plupart des cas, car la jalousie somnolente se réveille et bonjour les problèmes : la possessivité ferme toute les portes de réconciliation et ne fait qu’aggraver la situation jusqu’au jour où le couple décide d’avoir son propre foyer après tant de batailles ou après un bon congédiement, dans le but de sauver le jeune foyer.
Cela dit ; la belle-fille doit savoir qu’elle doit obéir à sa belle-mère dans la mesure du possible et dans la limite où cette obéissance ne nuit pas à la relation conjugale, et en revanche la belle-mère doit maitriser sa jalousie et traiter sa belle fille comme une de ses propres filles – tout en sachant que la bonne gestion du triangle mère-fils-bru d’une manière équilatérale peut vraiment limiter les dégâts.
Mais malgré tout, cette zizanie ne va pas s’arrêter ici dès le moment où la notion de jalousie existe toujours…