« Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l’Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l’a frappé de Sa colère, l’a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. » [Sourate 4, Verset 93]. C’est ainsi qu’Allah a promis celui qui tente à la vie d’un être humain sans raison et intentionnellement : négliger la prière est grave, tuer une ôter la vie de quelqu’un n’en est pas moins grave.
Cet acte qui fait partie des grands pêchés et dont Allah punit sévèrement le coupable et Le Saint Coran en parle clairement, car le meurtre d’un musulman est plus grave pour Allah que la disparition du monde comme le dit son messager Mohamed (saw) et cela en raisons des complications énormes qu’engendre le meurtre entre la famille du meurtrier et celle de la victime. Le Saint Coran n’a pas omis l’infanticide où les petites filles étaient enterrées vivantes par leurs pères durant la Jahilia (période préislamique) par crainte du déshonneur. Allah les cite dans son livre sacré en disant : « et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. » [Sourate 81, Verset 9-10]
Tuer, c’est se substituer au Créateur car seul lui à le droit de donner et de ôter la vie, mais dans certains cas précis Allah délègue ce pouvoir et en son nom ôter la vie devient légitime mais non incontournable, ainsi le Prophète Mohamed répond à une question posée en disant : « Soit le serviteur d’Allah assassiné et n’en soit pas l’assassin » en faisant allusion au fils d’Adam Caïn qui tua son frère Abel par pure jalousie.
En effet, si le meurtrier satisfait la volonté du Satan en lui, la loi divine existe pour établir l’égalité, rendre le droit à son propriétaire et punir celui qui a commis ce pénible geste.