Arbre symbole du Liban – dont la représentation se trouve sur le drapeau national – le cèdre, est un arbre dont les origines se trouvent au Moyen-Orient. Sa grande taille, son bois odorant et ses longues branches horizontales, lui donne un air de majesté et de grandeur. Il ne reste malheureusement que deux forêts au Liban où l’on peut trouver des cèdres du Liban, espèce de plus en plus rare. L’une des forêts porte comme nom : la forêt de Dieu. Connue dans le monde, pour être celle qu’a visitée Lamartine en compagnie de sa fille.
Certains cèdres du Liban semblent exister depuis plus de mille ans (deux cèdres au Liban auraient même… 3000 ans !), d’autres ne sont que… plusieurs fois centenaires. Ces arbres atteignent parfois plus de vingt mètres de longueur. Très résistants, ils s’acclimatent parfaitement aux climats froids et rugueux. Les bronches très horizontales comportent des aiguilles piquantes, rigides, et résistantes. Elles mesurent entre 15 et 35 centimètres environ. Les cèdres du Liban sont très prisés car leur bois est l’un des plus précieux.
Le cèdre est aussi considéré par beaucoup comme un arbre sacré car mentionné dans les trois grandes religions comme tel. En plus du côté sacré, chez les Libanais il est symbole d’espoir, de liberté et de mémoire. Dans un texte de la proclamation du Grand Liban il est dit: « Un cèdre toujours vert, c’est un peuple toujours jeune en dépit d’un passé cruel. Quoique opprimé, jamais conquis, le cèdre est son signe de ralliement. Par l’union, il brisera toutes les attaques. »
Lamartine, poète et homme d’esprit, émerveillé par les cèdres du Liban eut ces paroles – délicates, sensibles, inoubliables – : « Les cèdres du Liban sont les reliques des siècles et de la nature, les monuments naturels les plus célèbres de l’univers. Ils savent l’histoire de la terre, mieux que l’histoire elle-même. »