L’Antiquité désigne une période de l’Histoire. Il est généralement admis que l’on parle de l’Antiquité comme la période précédant la naissance du monde grec. Les historiens s’accordent pour la situer de 2000 avant J.C., à 476 après J.C, donc jusqu’à la chute de l’Empire Romain.
Les Arabes, eux, profitèrent de cette période pour développer leur savoir jusqu’à constituer une véritable civilisation. Tout débute dans ce qui était nommé le royaume de Saba au Yémen. Le commerce d’abord précaire devient très vite fluctuant, notamment grâce à la présence romaine en Orient et, il faut bien le reconnaître, grâce aux diverses épices qui s’y vendaient alors. Les Arabes avaient nombreux codes et règles liés au commerce qui leur permit sans cesse de le développer et ainsi d’accroître leurs richesses.
Dans le domaine scientifique, les Arabes s’employèrent activement dans le domaine des sciences naturelle, philosophiques et surtout médicinales. Mais c’est surtout après la naissance du monde grec, que les sciences arabes atteindront leur apogée. En effet, les Arabes traduiront les textes grecs et y ajoutèrent leurs théories et diverses améliorations. A ce sujet Al-Bîrunî* disait : « Nous devons nous en tenir aux sujets étudiés par les Anciens et apporter des améliorations là où c’est possible ».
On l’ignore souvent, mais la science occidentale n’est que l’héritière de la science arabe.
* Abu al-Ryhan al-Biruni : Mathématicien persan, astronome et philosophe.