Les différents instruments financiers islamiques, permettant de gagner de l’argent en suivant les principes de l’Islam et de la Sharia, tout en étant compatibles avec la plupart des réglementations dans le monde :
• Moudaraba : l’investisseur fournit tous les capitaux requis pour financer le projet d’un ou plusieurs entrepreneurs privés. Les pertes sont subies entièrement et uniquement par l’investisseur, l’entrepreneur ne perdant que la valeur de son travail.
• Moucharaka : l’entrepreneur et l’investisseur contribuent chacuns, à des degrés variables, au capital. Ils s’accordent sur le partage des bénéfices dans des proportions convenues à l’avance en fonction des risques. Les deux acteurs sont solidaires en cas de pertes.
• Mourabaha : l’investisseur achète en son nom les matériaux de base, les biens ou l’équipement et les vend à son client avec une marge négociée supérieure au coût d’achat. Il s’agit d’une alternative au prêt à intérêt destiné à la consommation. Mais là, le surcoût sert à rémunérer le service rendu car vente d’un bien et non la rémunération du temps écoulé.
• Ijara : l’investisseur acquière un équipement ou des bâtiments et les mets à disposition d’un client sur la base d’un loyer direct.
• Bei’salam : ou livraison différée, la livraison du produit est immédiate tandis que le paiement s’effectura à une date ultérieure. Pour un montage Bei’mu’ajjal (vente avec paiement différé), le paiement peut se faire en un ou en plusieurs versements, mais ce paiement retardé ne doit pas générer de commissions supplémentaires.